Point de vue différent = priorités différentes. Cela vaut pour tout dans la vie et encore plus dans le monde des affaires.
L’article que nous avons récemment publié dans 'How Culture Shapes Mergers & Acquisitions', met en évidence les différents points de vue et les diverses priorités que nous rencontrons en matière de business. En raison du mélange d’influences qui découlent de notre milieu familial, de notre éducation et de la culture en général, nous sommes amenés, en tant qu’êtres humains, à voir des situations similaires sous différentes lumières.
Ceux parmi nous qui évoluent dans un environnement international sont très sensibles aux facteurs culturels en jeu. Dans les cas de coentreprises, de fusions ou d’acquisitions d’entreprises ou encore d’alliances, nous sommes persuadés qu’une ‘ diligence raisonnable de la culture’ devrait être un élément clé des estimations effectuée antérieurement à toutes fusions d’entreprises ou coopérations.
J’ai questionné certains formateurs d’un âge avancé à propos de leurs expériences dans le monde des affaires et sur ce thème en particulier. J’ai demandé pourquoi est-ce que les éléments culturels étaient sous-estimés.
Un de nos formateurs basé en Suisse, J.B a fait observer que “durant la période mouvementé et intense où l’expression “diligence raisonnable” étaient dans toutes les bouches – il est important de garder un œil ouvert sur les finances, les considérations économiques, les aspects juridiques sur les analyses de compensations et de bénéfices. La plupart du temps, on ne s’intéresse peu aux dimensions humaines et culturelles, ou pas assez en détail, jusqu’à ce que les premiers problèmes émergent durant le processus d’intégration post-fusionnel”.
Que pourrions-nous faire idéalement ?
V.A ,basé au Royaume-Uni UK nous a expliqué que “les estimations culturelles peuvent êtres réalisées par étapes 1) un rapport culturel approfondi pour identifier les risques avant toutes transactions financières 2) et durant la période de validité post-contractuelle avec un diagnostic organisationnel comparatif 3) rédiger une analyse pour comprendre l’environnement culturel et établir des plans culturels stratégiques en relation avec le plan d’affaires et la marque 4) facilitations et application 5) développement de la gestion centré sur les tendances et la culture”.
C’est un processus long mais complet. Mais étant donné que nous manquons toujours de temps et d’argent, que pouvons-nous faire initialement pour limiter la casse?
Comme l’ont démontré les cas étudiés dans l’article, il y a une corrélation entre la conscience culturelle et le succès (ou l’échec).
J.B confirme que “les entreprises qui investissent un peu de temps et d’énergie dans ce type d’exercice, sont susceptible de rencontrer plus de succès après coup, en économisant du temps et de l’énergie et en réduisant les risques et les tensions entre les entités, les équipes et les gens. C’est une très bonne approche que de réaliser un rapport culturel approfondi qui repose sur des entretiens sélectionnés durant la “période de la diligence raisonnable”, puis de faire par la suite une estimation culturelle détaillée et une analyse au début de la phase d’intégration”.
La conscience de la culture nationale et d’entreprise du partenaire, un long leadership, la communication et la confiance sont les facteurs clé qui devrait idéalement être pris en compte.
Comment en arriver là? Je dirais, à travers l’éducation. En outre, les études de cas que nous utilisons ont montré que la conscience culturelle dans un contexte de fusion ou d’acquisition est un processus long et progressif qui apparaît souvent comme une priorité seulement au moment où les cultures s’entrechoquent.
Pour en savoir plus à ce propos, cliquez sur notre article "Les différences culturelles dans les fusions et les acquisitions internationales" où sont exposées plusieurs études de cas où les fusions et acquisitions d’entreprises au niveau internationale ont rencontré des problèmes à cause de la question culturelle, et plus précisément de la conscience culturelle.
Les cas sur lesquels nous nous penchons particulièrement sont :
• #1: La fusion de Daimler-Benz avec Chrysler
• #2: L’alliance de Daimler avec Mitsubishi
• #3: L’acquisition de Jaguar Land Rover par TATA
• #4: La prise en charge de Lehman Brothers par Nomura
• #5: L’acquisition de Fortis par BNP Paribas
• #6: La fusion de British Steel avec Dutch Royal Hoogovens
• #7: La formation d’une coentreprise par Lukoil et ConnocoPhillips joint venture
Rappelez-vous que points de vue différents = priorités différentes!
Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original HOW CULTURAL PERSPECTIVE IMPACTS GLOBAL MERGERS AND ACQUISITIONS
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