Si les termes Trados, proofreading, localisation, interprétation simultanée, de conference et de liaison vous sont familiers alors ce blog est fait pour vous. C’est le coin idéal pour échanger sur les réalités de notre metier, les compétences de tout bon traducteur et interprète et les outils à notre disposition. Nous ne manquerons pas d’évoquer les relations internationales, la communication interculturelle, les stratégies de marketing, la conception de projets et l’exportation vers l’étranger
Monday, 13 May 2013
TRAVAILLER AU GHANA: “PAS DE NOURRITURE POUR LES PARESSEUX”
“Pas de nourriture pour les paresseux” est un proverbe courrant que l’on peut entendre dans les rues d’Accra, la capitale du Ghana. Au Ghana, de nombreux proverbes illustrent les valeurs du people local, et celui-ci a retenu notre attention (dés le premier jour!).
Nous sommes hier à arrivés à Accra au Ghana, et j’ai été immédiatement captivée par enthousiasme africain étalé sur les grands panneaux publicitaires qui bordent les routes principales. Nous avons noté un certain engouement de la part de nous clients pour l’ouest africain et nous avons remarqué certaines carences, comme le manque de formateurs sur le terrain et le besoin de développer les compétences en général. Nous sommes la bas pour enquêter sur les réalités et le potentiel de ce pays afin d’élargir nos offres concernant l’ouest africain. Etant donné que l’on parle souvent du Ghana comme l’‘Afrique pour débutants’, nous avons pensé que ce serait un bon point de départ.
Avant d’arriver, nous avons programme quelques rendez-vous. Cela a été très instructif car nous avons appris que les Ghanéens préfèrent rencontrer les gens en personne. Ils disent que si vous ne pouvez rencontrer quelqu’un en personne alors c’est que votre affaire n’est pas si importante. Grâce à UKTI qui sponsorise une partie de notre voyage, nous avons pu venir à Accra et rencontrer nos homologues ghanéens dans le domaine de la formation et de la traduction pour obtenir des renseignements sur comment se déroulent les affaires dans ce pays et pour mettre en pratique les informations du guide.
Pour les jours à venir, je veux juste partager quelques observations et anecdotes intéressantes.
[Les prises d’une pêche fructueuse sont transportées sur la plage d’Accra]
Comme beaucoup d’autres sociétés collectivistes, le Ghana a une culture basée sur les relations humaines. On peut voir une illustration magnifique de ce principe quasiment tous les jours sur les plages d’Accra quand les homes travaillent main dans la main pour atteindre un but commun. Ce matin-là une vingtaine d’hommes, de femmes et d’enfants de tout âge aidèrent les pêcheurs à sortir leurs filets de l’eau. A ce propos nous avons entendu un beau proverbe alors que nous partagions un bol de fufu et une soupe d’arachide avec des joueurs de djembé : Partager, c’est être attentionné et l’attention est intemporelle. Le temps que les gens ont passé à nous expliquer nos itinéraires et à nous faire sentir comme chez nous a été considérable. Je n’avais jamais ailleurs vu un tel dévouement de la part du peuple. Bien sûr, dans de nombreux cas les gens s’attendent à ce que nous leur donnions un petit quelque chose en échange de leur aide, mais dans la plupart des cas c’est négociable et basée sur la bonne volonté.
J’ai aussi appris qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance des salutations et des présentations. On consacre beaucoup de temps à ces pratiques avant de passer ‘aux négociations assises’. De plus, apprendre quelques mots en Twi (une des 46 langues parlées au Ghana, très répandue à Accra) aide à abattre les barrières et fait sourire les habitants de la ville.
Nous avons particulièrement remarqué la gentillesse, l’énergie et l’esprit entrepreneurial des gens aujourd’hui. Malgré le taux de chômage élevé, il existe un certain optimisme dans la société ghanéenne, et même parmi les gens que nous avons rencontré dans la journée et qui ne sont pas allé à l’université, voire qui ont arrêté l’école dés 10 ans, tout le monde sait combien il est important de développer des compétences et de travailler dur… car comme ils le disent si bien, il n’y a pas de nourriture pour les paresseux.
Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original BUSINESS IN GHANA: “THERE’S NO FOOD FOR A LAZY MAN”
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