Friday, 3 May 2013

LES SERVICES DE TRADUCTION PUBLICs TOURNENT AU VINAIGRE EN ANGLETERRE


Les conseils et comités britanniques perdent du temps et de l’argent avec les services de traductions et d’interprétation. Si ça ne tenait qu’au secrétaire des communautés et du gouvernement local, Eric Pickles, cette pratique prendrait fin dès demain, voire aujourd’hui même !

La plus grande objection de Pickles quant à cette pratique est sont coût démesuré et paradoxalement le faible usage qu’en fait le contribuable.  Selon le Telegraph, Eric Pickles a fait part à la chambre des Communes qu’il craignait que les droits de l’homme et les lois sur l’égalité soient les raisons derrière ces services de traduction. En outre, il croit que la traduction ne lie pas les communautés entre elles mais contribuent à les séparer.

Les recherché ont démontré que les conseils dépensent environ 20 millions de livres sterling pour des traductions de documents. Vu que Mr Pickles pense qu’il s’agit d’une somme de monnaie absurde, il a émis une Déclaration ministérielle écrite qui demande aux conseils d’arrêter de traduire.

"Certaines autorités locales traduisent des documents et d’autres matériels dans les langues que parlent leurs résidents. Des services d’interprétation sont même fournis parfois. Il y a très peu d’occasions ou ces services sont requis à part dans des urgences par exemple. I am concerned that such services are in many cases being provided unnecessarily...” Pickles dit qu’il est préoccupé par le fait que la plupart de ces services sont fournis inutilement.

Pour donner un exemple extrême, le conseil de Crawley Borough paye plus de 600 livres sterling pour traduire le magasine de 12 pages ‘Homelink lifestyle magazine’ en Urdu après qu’un résident se soit plaint de ne pas pouvoir le lire en anglais. Il pointe également du doigt le conseil de Southwark qui fournit  des services de traduction gratuit en 70 langues.

Selon Pickles, un bon nombre de ces services de traduction ont produit l’effet inverse sur l’intégration en réduisant la volonté et le besoin d’apprendre l’anglais pour certaines communautés et ont gaspillé l’argent du contribuable car de nombreuses personnes qui ont utilisé ces services parlaient déjà anglais et le comprenaient. Même si il admet que les lois sur l’égalité doivent être observées, ce n’est pas un ‘devoir légal’ de faire traduire des documents.

Arrêter de traduire automatiquement les documents depuis l’anglais dans d’autres langues encouragera les immigrants à apprendre la langue, selon Pickles.
"Arrêter ce processus automatique de traduction et d’interprétation vers des langues étrangères motivera l’ensemble des communautés étrangères à apprendre l’anglais, ce qui est par ailleurs la base pour tout individu pour progresser dans la société britannique ainsi que pour promouvoir la cohésion et de meilleurs rapports entre les communautés. Cela aidera également les conseils et comités à faire des économies, à une époque où tous les secteurs publiques doivent se serer la ceinture pour renflouer le déficit laissé par les derniers gouvernements."

Qu’en pensez-vous? Est-ce que les services de traduction publics sont un gâchis d’argent? Les britanniques devraient-ils complètement arrêter de traduire gratuitement des informations pour leurs résidents car ils vivent dans le pays ou bien ces derniers devraient se mettre à l’apprentissage de l’anglais? Ou bien devraient-ils être un peu plus attentifs à ce qu’ils traduisent, comment ils traduisent et quand il faut traduire ?


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original UK PUBLIC SECTOR TRANSLATION SERVICES IN A PICKLE

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