Monday, 13 May 2013

CONSCIENCE CULTURELLE ET COMPREHENSION INTERCULTURELLE


D’après l’expert en conscience culturelle Andy Molinsky, avoir une 'dextérité globale' est la clé de la compréhension interculturelle. La conscience des cultures et des différences interculturelles devient très important dans une économie de plus en plus mondiale. Molinsky en dit plus à ce sujet dans une interview pour le magasine Forbes.

Dans son interview avec Dan Schawbel, Professeur associé à l’école de commerce international de l’université de Brandeis, Andy Molinsky a donné son opinion sur la compréhension interculturelle et la communication. Récemment, Molinsky a publié un livre intitulé Global Dexterity: How to Adapt Your Behaviour Across Cultures without Losing Yourself in the Process (Dextérité globale: Comment adapter votre comportement aux croisements des cultures sans vous perdre dans ce processus). Il a aussi crée un cours sur la conscience culturelle et l’adaptation interculturelle. Ses travaux ont été mentionné à de nombreuses reprises dans le Financial Times, The Boston Globe et d’autres revues de prestige. Aucun doute à avoir donc sur le fait qu’il puisse nous donner une ou deux astuces sur la communication interculturelle !

Premièrement, Molinsky a été questionné sur la ‘dextérité globale.’ Qu’est ce c’est et pourquoi est-ce si important pour les acteurs économiques qui jouent au niveau mondiale? Selon Molinsky, la dextérité globale peut-être définie comme ‘la capacité d’adapter son comportement à d’autres cultures sans pour autant effacer qui nous sommes dans ce processus.’ Il croit que toute personne qui a passé du temps à l’étranger que ce soit pour y travailler ou y vivre où leur comportement standard a été vu comme étrange et inapproprié. Molinsky décrit même la dextérité globale comme une caractéristique dont ‘dont il faut savoir user mais sans s’y adonner pleinement’ et dit que si vous êtes capable d’adapter votre comportement à ces nouveaux paramètres, tout en agissant de manière authentique, vous avez appliqué le concept avec succès.

Molinsky croit que la dextérité globale est importante car le commerce et les affaires ont atteint un niveau mondial et pour opérer dans cette économie mondialisée, il est essentiel que les gens puissent se déplacer d’une aire culturelle à une autre sans effort, en usant de leur conscience culturelle. Le fait que cette adaptation se fasse sans effort devrait être visible dans des actions simples tels que l’étiquette, mais aussi dans la vie professionnelle comme faire et recevoir des critiques, motiver les autres etc. ‘Ce sont ces situations qui font que vous renforcez vos habilités à être un manager et un leader efficace au niveau global.’

Quand on lui demande s’il peut donner un conseil aux travailleurs espagnols en cette période de crise, Molinsky suggère aux employés de s’entraîner à faire la sieste. C’est une blague bien sûr, car son conseil  aux gens qui travaillent en Espagne  est le même que pour les gens qui vont travailler au Japon ou en Argentine: ‘Il faut bien étudier la culture du pays. Cela ne veut pas dire simplement lire un livre ou deux sur la culture ‘nationale’, mais travailler dur pour vraiment comprendre la culture locale.’ Cela signifie que les expatriés devraient étudier la culture plus que tout pour pouvoir se fonder dans la masse. Toutefois, il ne faut pas négliger la culture d’entreprise, car cette culture diffère d’entreprise en entreprise. La culture à l’intérieur d’une société qui emploie de nombreuses personnes au niveau local ne sera pas la même que la culture d’une entreprise qui a un personnel international.


Dan Schawbel interrogea ensuite Molinsky sur les différences culturelles auxquelles il a eu affaire durant son parcours. Schawbel donne l’exemple du Japon, où les cartes de visite doivent être données d’une façon spécifique. Molinsky admet que la majorité des occidentaux ne savent toujours pas comment se déroule ce rituel. Il est étonné par ce fait, puisque selon c’est une différence culturelle très simple à appréhender et qui s’apprend très vite. Les différences culturelles qui impliquent que votre comportement ou que vos actions intuitives soient modifiées sont beaucoup plus délicats à saisir. Il donne l’exemple d’employés coréens qui travaillent aux Etats-Unis et qui sont forcés de faire des critiques constructives à leurs managers. Un Coréen pensera que c’est très maladroit, car il ne se le serait jamais permis en Corée.

Si vous ne connaissez pas la langue de la culture cible et que vous n’arrivez pas à l’assimiler, Molinsky pense que vous devriez considérer la communication interculturelle comme un jeu d’acteur. Celle-ci se décompose en trois étapes :

Etape 1: vous apprenez par cœur des dialogues type. C’est le comportement que l’on attend de vous dans la culture cible.
Etape 2: c’est la répétition, à partir de laquelle vous adaptez votre comportement et vous jugez si c’est efficace. Si vous ne vous sentez pas totalement à l’aise avec cette technique, vous devriez l’adaptez quelque peu. Molinsky pense qu’un mentor culturel peut être d’une aide précieuse.
Etape 3: c’est la répétition en costume: vous mettez à l’épreuve votre comportement et vos aptitudes dans des situations réelles qui sont similaires à la situation cible.

Molinsky est d’accord qu’il est paradoxal de transposer votre comportement dans une autre culture, car cela apparaît comme une contradiction de l’attitude que vous devriez avoir. Cependant, ‘demandez à certains acteurs et ils vous diront que pour être efficace sur scène, vous devez jouer votre propre rôle. Vous devez trouver la manière de remodeler à votre image le rôle qui vous est attribué, et il en va de même dans les environnements interculturels.’


Tous les employés doivent avoir une connaissance culturelle, d’après Molinsky. En outré, la connaissance n’est pas assez: ‘c’est la capacité de vous server de cette connaissance et de la mettre aux services d’actions futures.’ Il se réfère encore aux employés coréens qui travaillent en Amérique. Ces employés peuvent bien savoir de quelle façon il faut qu’ils se comportent, mais mettre ces principes en action est une toute autre chose. Si on vous a appris à respecter l’autorité, il sera pour vous difficile de critique votre supérieur. Pour y parvenir, la dextérité globale est la clé selon Molinsky.

Recherchez-vous des formations en conscience culturelle ou désirez-vous développer votre dextérité globale? Pourquoi ne pas jeter un œil à nos cours de conscience culturel et télécharger notre brochure d’informations sur les cours de formation en entreprise?


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original CULTURE AWARENESS AND CROSS CULTURAL UNDERSTANDING

TRAVAILLER AU GHANA: “PAS DE NOURRITURE POUR LES PARESSEUX”


“Pas de nourriture pour les paresseux” est un proverbe courrant que l’on peut entendre dans les rues d’Accra, la capitale du Ghana. Au Ghana, de nombreux proverbes illustrent les valeurs du people local, et celui-ci a retenu notre attention (dés le premier jour!).

Nous sommes hier à arrivés à Accra au Ghana, et j’ai été immédiatement captivée par enthousiasme africain étalé sur les grands panneaux publicitaires qui bordent les routes principales.  Nous avons noté un certain engouement de la part de nous clients pour l’ouest africain et nous avons remarqué certaines carences, comme le manque de formateurs sur le terrain et le besoin de développer les compétences en général.  Nous sommes la bas pour enquêter sur les réalités et le potentiel de ce pays afin d’élargir nos offres concernant l’ouest africain.  Etant donné que l’on parle souvent du Ghana comme l’‘Afrique pour débutants’, nous avons pensé que ce serait un bon point de départ.

Avant d’arriver, nous avons programme quelques rendez-vous. Cela a été très instructif car nous avons appris que les Ghanéens préfèrent rencontrer les gens en personne. Ils disent que si vous ne pouvez rencontrer quelqu’un en personne alors c’est que votre affaire n’est pas si importante. Grâce à UKTI qui sponsorise une partie de notre voyage, nous avons pu venir à Accra et rencontrer nos homologues ghanéens dans le domaine de la formation et de la traduction pour obtenir des renseignements sur comment se déroulent les affaires dans ce pays et pour mettre en pratique les informations du guide.

Pour les jours à venir, je veux juste partager quelques observations et anecdotes intéressantes.


                           [Les prises d’une pêche fructueuse sont transportées sur la plage d’Accra]

Comme beaucoup d’autres sociétés collectivistes, le Ghana a une culture basée sur les relations humaines. On peut voir une illustration magnifique de ce principe quasiment tous les jours sur les plages d’Accra quand les homes travaillent main dans la main pour atteindre un but commun. Ce matin-là une vingtaine d’hommes, de femmes et d’enfants de tout âge aidèrent les pêcheurs à sortir leurs filets de l’eau. A ce propos nous avons entendu un beau proverbe alors que nous partagions un bol de fufu et une soupe d’arachide avec des joueurs de djembé : Partager, c’est être attentionné et l’attention est intemporelle. Le temps que les gens ont passé à nous expliquer nos itinéraires et à nous faire sentir comme chez nous a été considérable. Je n’avais jamais ailleurs vu un tel dévouement de la part du peuple. Bien sûr, dans de nombreux cas les gens s’attendent à ce que nous leur donnions un petit quelque chose en échange de leur aide, mais dans la plupart des cas c’est négociable et basée sur la bonne volonté.

J’ai aussi appris qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance des salutations et des présentations. On consacre beaucoup de temps à ces pratiques avant de passer ‘aux négociations assises’.  De plus, apprendre quelques mots en Twi (une des 46 langues parlées au Ghana, très répandue à Accra) aide à abattre les barrières et fait sourire les habitants de la ville.

Nous avons particulièrement remarqué la gentillesse, l’énergie et l’esprit entrepreneurial des gens aujourd’hui. Malgré le taux de chômage élevé, il existe un certain optimisme dans la société ghanéenne, et même parmi les gens que nous avons rencontré dans la journée et qui ne sont pas allé à l’université, voire qui ont arrêté l’école dés 10 ans,  tout le monde sait combien il est important de développer des compétences et de travailler dur… car comme ils le disent si bien, il n’y a pas de nourriture pour les paresseux.


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original BUSINESS IN GHANA: “THERE’S NO FOOD FOR A LAZY MAN”

MOTS ANGLAIS EMPRUNTES A L’ARABE


Quels mots l’anglais a-t-il emprunté à l’anglais? Zoe, stagiaire en traduction de l’arabe vers l’anglais, explore les vocabulaires anglais et arabes et s’intéresse aux mots que les deux langues ont en commun...

En se penchant sur les origines de la langue anglaise, nous savons tous que cette langue, comme tant d’autres, comprend de nombreux mots venant d’autres langues. Nous savons tous que bon nombre des mots de la langue anglaise sont tirés du latin ou du grec ancien, mais saviez-vous qu’à l’origine beaucoup de mots ont été calqué sur l’arabe? Certains de ces mots sont utilisés au quotidien par les anglais. Voici un petit aperçu de quelques-uns des mots qui s’emploient souvent et que personne ne soupçonne venir de l’Arabe.


Mes 5 mots anglais d’origine arabe favoris



En pensant au Moyen-Orient, l’une des dernières choses que l’on pourrait penser est que le mot « alcohol » (alcool) provienne de ces régions. Mais alcool vient bel et bien du mot arabe ‘al koh’l’ (الكحل). Bien que à l’origine ce mot ne se référait pas à la boisson que nous connaissons tous aujourd’hui, le mot Kohl à l’origine à une fine poudre qui était utilisé pour le maquillage. Toutefois, le mot évolua à travers le temps et avec l’aide des Italiens qui adaptèrent le mot pour la langue latine,  le mot fut lié au processus de distillation du vin et c’est à partir de là que nous sommes arrivés à lui donner son sens actuel.


L’arabe nous a aussi donné un autre nom de boisson populaire, à savoir le « coffee » (café). Le mot pour café en arabe est ‘qahwa’ (قهوة ). Le Yemen a été le premier grand exportateur de café au 15ème siècle et le mot aurait dérivé depuis. Le mot a par exemple était adapté par les Turcs en ‘kahvah’ puis en italien ‘caffè’. Le Café Mocha s’appelle ainsi à cause du port du nom de Mocha au Yemen.

Comment beaucoup d’arabes pourront vous le dire, la meilleure façon de boire votre café, c’est d’y mettre beaucoup de… « sugar » (sucre)! Le sucre est un autre mot qui dérive de l’arabe, (la nourriture et les boissons semblent être des leitmotivs ici!) ‘Sukkar’ (سكر), comme on le prononce en arabe, dérive de la cultivation de la cave à sucre par les Arabes au Moyen-âge, même si cette plante est originaire d’Inde, la cane à sucre devint une un produit phare du monde arabe et on y trouve toujours beaucoup de plantations, surtout dans ders pays comme l’Egypte où la cane à sucre figure parmi les principaux produits agricoles. (C’est aussi très bon en jus!)


En parlant de jus, le jus de citron est très apprécié au Moyen-Orient, le mot anglais pour citron «lemon » est d’ailleurs directement tiré de l’arabe. Le citron a été introduit dans l’espace méditerranéen par les arabes au Moyen-âge. ‘Limon’ (ليمون), comme cela se dit en arabe, devînt très largement utilise pour le nom des fruits. D’ailleurs « lime » (citron vert) et « orange » ont les mêmes origines.

Pour finir en beauté, le dernier mot emprunté  l’arabe que nous verrons est « candy » (bonbon), encore des gourmandises. Le mot « candy », ‘qandi’ (قندي) en arabe, littéralement traduit comme sucré, provident là encore de la cultivation de la canne à sucre ‘qand’ ( قند) au Moyen-Orient. Le mot a fait son entrée dans la langue anglaise au cours du Moyen-âge.

Nous voici arrivés au terme de cette leçon d’étymologie ! En espérant que vous ayez trouvé cela utile.

Connaissez-vous d’autres mots d’origine arabe dans la langue anglaise? Envoyez-nous un tweet et faites-nous savoir - @_kwintessential


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original ENGLISH WORDS THAT TRANSLATE FROM ARABIC

Thursday, 9 May 2013

COMMENT DIRE NON EN ARABE


Vous vous apprêtez à voyager dans un pays arabe et vous voulez apprendre quelques mots et expressions utiles? 'Non' est un des mots les plus importants en. Arabe et la traductrice Zoe Trunks nous explique pourquoi.

Le mot 'Non', aussi petit et discret soit-il, figure parmi les premiers mots que quiconque se doit d’apprendre  lors de l’apprentissage d’une langue. Il en va de même pour l’arabe. En arabe 'Non' se dit ‘La’,  mais le simple fait de dire ‘La’ n’est pas suffisant. Ce mot peut paraître banal, mais ce sera en fait l’un des mots les plus importants et les plus usités de tout votre vocabulaire arabe.

Comment utiliser le mot ‘La’ est de première nécessité si vous visiter ou passer du temps dans un pays arabe.

Ayant vécu les six derniers mois au Caire pour étudier la traduction en langue arabe, je peux affirmer très honnêtement que c’est de loin le mot que j’ai le plus utilisé. La vie dans une ville arabe comme le Caire par exemple n’a rien à voir avec la vie dans une ville de France ou d’Angleterre. Chaque jour nous expose à une multitude d’expériences qui à priori semblaient banales mais qui s’avèrent en fait totalement nouvelles. Ce mot s’est donc tout naturellement révélé très utile.

Pour la plupart l’emploi du mot non, bien que cela arrive fréquemment, est mûrement réfléchi car bien souvent son usage peut être pris pour de l’impolitesse (à moins que cela ne soit l’effet désiré !). Quand on vous pose une question à laquelle on peut répondre par oui ou non comme ‘Voulez-vous prendre un taxi ?’, la plupart des gens répondra ‘Oui s’il vous plaît’ ou ‘Non merci’, mais dans les pays arabes ce n’est pas exactement la même chose. Quand on est étranger, les questions comme ‘voulez-vous prendre un taxi?’ ou ‘voulez-vous entrer dans mon magasin?’ deviennent récurrentes et on est très vite bombardé de questions de toute part que ce soit des chauffeurs de taxi ou des commerçants. L’usage constant de la réponse ‘La shukran’ (Non merci) nous donne l’impression que cette façon polie de refuser répétée sans cesse forme une seule et même phrase continu et longuissime. Au fur et à mesure que la chaleur augmente, votre humeur se détériore et ‘La’ devient le seul mot qui vous vienne à l’esprit.

Nous savons maintenant quoi dire, mais ‘comment devons-nous utiliser le mot ‘La’?’ La première chose à faire set d’éviter de croiser le regard de personnes suscpetibles de vous interpeller et de poursuivre votre route en continuant à faire ce que vous faisiez, ensuite il vous faudra être énergique et direct, et prononcer un court mais décidé ‘La!’ qui fera l’affaire. Répétez le mot si cela n’a pas suffi.

Cela peut sembler ridicule mais croyez-moi cela vous simplifiera la vie et vous donnera l’impression d’être un véritable habitant du Caire ! Vos persécuteurs ne seront pas offensés et s’intéresseront à d’autres touristes.

                                           Article écrit par Zoe Trunks pour le Culture Vulture


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original HOW TO SAY AND USE NO IN ARABIC

Tuesday, 7 May 2013

ELIA ND MUNICH 2013: BUSINESS EN ALLEMAGNE


Je participe actuellement à une conférence an Allemagne organisée par la European Language Industry Association (ELIA) Networking Days qui a lieu deux fois par an. En tant que membres nous apprécions vraiment ELIA, ses membres et ce qu’ils font pour le secteur de la traduction et des langues.

Puisque j’animerai demain un atelier sur le thème des "blogs dans le business”, j’ai pensé qu’il serait bon que je prenne note chaque jour de mes impressions générales.

Aujourd’hui j’ai pris part à des ateliers et des séminaires abordant différents sujets. Les deux présentations du jour que j’ai jugé particulièrement dignes d’intérêt ont été celles de Luigi Riboldi sur le e-Commerce et de Paul Doherty intitulée “Was Ist Dach?” Bien qu’elles furent toutes deux fantastiques, je veux surtout vous faire part de la présentation de Paul car c’est plus intéressant pour beaucoup de nos clients qui voient l’Allemagne comme un marché clé et stratégique.

Paul, vice-président des ventes pour le groupe SDL en Europe, a fait une introduction brillante sur comment pénétrer le marché allemand et faire affaire dans le pays. J’aimerais mettre l’accent sur quelques-uns des points importants qu’il a traité.


Comprendre l’Allemagne des affaires et le “Mittelstand”
Avez-vous déjà entendu parler de ces marques ? Playmobil ? Karcher ? CLAAS ? Viessmann ? Probablement au moins une d’entre elles. Je ne m’étais jamais penché suffisamment sur la question pour me rendre compte que ces grandes entreprises s’étaient implantées au milieu des champs près de minuscules villages. “Pensez petit village et grande usine” comme l’a répété Paul à de maintes reprises.


                                           [L’usine playmobil à la périphérie de Dietenhofen]

Ces entreprises, que nous appelons PME en France, sont au cœur de l’économie allemande et est un concept qui doit être assimiler pour quiconque désire percer sur le marché allemand. Voici quelques points importants :

- 95% de ces sociétés sont possédées ou dirigées par des familles
- Ils aiment et recherchent des relations stables
- Ils sont très attachés à leurs régions
- Ils se projettent sur le long terme
- Ils s’orientent vers l’innovation
- Ils appliquent des modèles financiers
- Ils sont soutenus par le gouvernement

Donc la toute première leçon par rapport à ces grandes marques internationales est que ce sont principalement des entreprises familiales. Ils se tournent d’une part vers l’innovation mais sont à la fois conservateurs et respectent les traditions.

Méthodes de vente des entreprises allemandes
Les sociétés allemandes exportent. Les exportations conduisent l’économie et sont donc le moteur de l’économie européenne. Par conséquent les entreprises allemandes regardent vers l’extérieur et veulent savoir comment est-ce qu’elles pourraient vendre en plus grande quantité et plus efficacement à l’étranger. Voici certaines astuces données par Paul sur les préférences de vente des sociétés allemandes:

- Ils aiment la technologie ainsi que les procédés et les structures de vente
- Ils apprécient les approches consultatives
- Ils veulent des statistiques, des chiffres et des preuves pour toute déclaration
- Ils préfèrent acheter local et acheter allemand
- Ils sont très conservateurs
- Pour eux le prix n’est pas un facteur déterminant
- Ils restent loyal envers leurs fournisseurs
- Ils ne prennent pas des décisions à la va-vite
- Ils n’aiment pas la vente agressive

Paul conclut en insistant sur le fait que si vous voulez vous développer en Allemagne et y voir fleurir vos affaires,  il faut vos des contacts allemands et vous devrez embaucher un staff allemand pour réaliser les ventes.


                                                   [Stéréotypes sur les Allemands]


Etiquette des affaires en Allemagne
La présentation était axée sur quelques règles à respecter dans le monde des affaires en Allemagne.

- Soyez toujours à l’heure, la ponctualité est cruciale
- Utiliser les titres et les surnoms, plus vous serez formel mieux ce sera
- Serrer la main si vous avez un doute
- Habillez-vous de façon conventionnelle
- Ne mélanger pas votre vie personnelle et votre vie professionnelle
- Gardez vos distances
- Soyez francs et dites ce que vos pensez
- Guten Appetit, mangez, buvez et montrez vous sous votre meilleur jour quand l’occasion se présente

Paul nous a fait part d’une anecdote très intéressante à propos du fait qu’il faille garder ses distances et sa vie privée hors de la sphère professionnelle. Un beau jour il complimenta une femme sur la rhinoplastie qu’elle avait faite croyant bien faire. Le jour suivant il reçut une note disant clairement qu’une telle intrusion dans la vie personnelle d’autrui était inappropriée! Maintenant, il ne dit plus rien !

Merci Paul pour cette superbe présentation !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore ELIA ou leur Networking Days allez faire un tour sur leur site internet : ELIA Website.

Partagez cet article sur les réseaux sociaux en cliquant sur l’icône de votre réseau favori.  Je pourrai ainsi montrer les avantages de partager des informations par l’intermédiaire des blogs lors d’un atelier :)


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original ELIA ND MUNICH 2013: DOING BUSINESS IN GERMANY


ELEVER UN ENFANT DANS LA DIVERSITE CULTURELLE


Ce blog s’intéresse tout particulièrement à la diversité culturelle dans les affaires, mais pour nous tout ce qui a trait à la culture mérite notre attention puisque cette dernière a une grande influence sur qui nous sommes et ce que nous faisons. Seulement une fois avoir compris qui nous sommes vraiment et l’environnement culturel dans lequel nous évoluons, nous pouvons tâcher de comprendre les autres cultures.

A ce sujet, nous sommes intéressez à un article récent de Nicholas Day dans lequel il explore les différences culturelles dans l’éducation des enfants. Selon Day,  l’éducation des enfants en Occident est plus orientée vers une interaction face-à-face. Nous pensons que ce type d’interaction est crucial dans la vie future de l’enfant et pose les bases de bons rapports entre enfants et parent.

Pourtant, de nombreux enfants sur Terre ne sont pas élevés dans cette optique de face-à-face  et réussissent parfaitement leur vie.

Heide Keller, une psychologiste allemande, fit l’expérience de montrer à des mères allemandes et des mères camerounaises de l’ethnie Nso comment les et les autres élevaient leurs enfants. Les Allemandes et les Camerounaises n’étaient visiblement pas d’accord entre elles sur la manière employée. Les Camerounaises pensaient que c’était étrange d’être autant attaché à leurs enfants comme le faisaient les mères allemandes, alors que ces dernières n’arrivaient pas à comprendre la distance entre les mères camerounaises et leurs enfants.

Les bébés participent à la vie sociale de la communauté camerounaise le plus tôt possible. Quand leurs mamans les emmènent avec elles, ils sont confrontés à l’extérieur, leur univers est donc plus grand que le monde dyadique des bébés allemands. Cet exemple ne justifie en rien le niveau de développement d’un pays. La façon dont les parents élèvent leurs enfants est en fait reliée à leur culture.

La culture ne conditionne pas seulement ce que les enfants voient, mais également ce qu’ils entendent. Une étude qui compare les mères françaises et les mères d’Afrique de l’ouest vivant en France a démontré que seulement 10% de ce que les mères disent à leurs bébés concerne quelqu’un autre que la mère ou le bébé. Les mères de l’ouest africain se réfèrent à des personnes externes dans 40% des cas. Cette tendance dérive de la culture propre à chaque mère. Les mamans françaises préparent leur progéniture pour une vie où les interactions sociales seront des situations en face-à-face tandis que les mères de l’ouest africain apprennent à leurs enfants à interagir dans une communauté.

Les résultats de ces diverses approches sont visibles depuis le plus jeune âge des enfants. Les enfants allemands par exemple, ont plus conscience d’eux-mêmes comparés à des enfants camerounais du même âge. Les enfants allemands sont conscients d’eux plus rapidement et cela impliquent qu’ils seront indépendants avant leurs homologues camerounais.

Donc la prochaine fois que vous penserez à vous, à votre culture et à la façon dont vous voyez le monde, pensez à comment vous avez été élevé et vous commencerez à comprendre pourquoi vous voyez le monde de cette manière. Votre culture a une influence énorme sur vous.

Pouvez-vous nous aire part de certaines particularités propres à votre culture dans la façon d’élever un enfant ? Nous serions ravis d’en savoir plus...


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original CULTURAL DIFFERENCES IN RAISING CHILDREN

LES AGENCES DE TRADUCTION GARDENT UN OEIL SUR LES SERVICES DE LOCALISATION POUR JEUX VIDEO


Comment se port le marché de la localisation des jeux video ? Quelles sont les pressions exercées sur les agences de localisation et sur les agences de traduction qui entretiennent l’industrie de la localisation et du jeu? Aaron Lee et Develop nous donne leurs points de vue sur le marché de la localisation de jeux vidéo.

Selon Lee, dans son article pour Develop, la localisation est un procédé qui n’est pas porté à la connaissance du joueur quand c’est bien fait. La traduction joue un grand rôle dans la localisation, mais Lee croit que c’est ‘juste le haut de l’iceberg’. Pour bien localiser un jeu, il faut en savoir long sur la culture cible. Toutefois, Lee dit que les compagnies leader sur le marché de la localisation de jeux vidéo ont dû surmonter de nombreuses difficultés.  

Vu que beaucoup de nouvelles consoles de jeux sont sortis ces dernières années, la demande de service de localisation a été revue à la hausse.


De plus, les marchés émergents comme les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) contribuent également à faire croître le marché. Les entreprises doivent localiser du mieux qu’elles peuvent, pourtant, certains éditeurs et concepteurs essayent de rester conservateurs.



Garder des prix faibles…

Selon Michael Souto, directeur de développement de l’activité chez Localize Direct, il est facile de décrire ce que les clients exigent des agences de localisation: ‘La trinité sacrée est toujours la même: qualité, vitesse et prix.’ Il ajoute que ‘la qualité doit être exceptionnelle, le travail doit être fait au plus vite, et à un prix raisonnable et que sur les trois critères, le prix est sans doute le plus important.’

La situation économique actuelle a modifié une chose ou deux dans le marché de la localisation. Hugh Edwards, le directeur de High Score, société spécialisée en voix, doublage et dialogues affirme que ‘la récession a eu un impact important sur l’activité de localisation, car beaucoup d’éditeurs refusent de localiser les dialogues et préfèrent utiliser des sous-titres. C’est une décision d’ordre financier à court terme. Les joueurs des pays non-anglophones ont moins d’expériences que les autres avec le doublage des dialogues dans leurs langues mais sont plus habitués aux textes.’ Maintenant que le nuage de la crise financière semble passer, les éditeurs se recentrent sur leur public, d’après Edwards.

De nombreux concepteurs de jeux vidéo ont embauché des traducteurs qui localisent pour eux directement sur place pour réduire les coûts. Prenez par exemple la société Spil Games spécialisée dans le social gaming. Cette dernière a crée plus de 4000 jeux en interne et en partenariats. Leurs jeux sont disponibles en 15 langues et Spil Games déclare que 180 millions de joueurs utilisent leurs jeux chaque mois. Etant donné que leur public est très diversifié, Spil passe d’abord par ses propres services de localisation en interne.

Laura van Nigtevegt, responsable de la localisation et du service client dit que ‘lorsqu’il s’agit de localisation, une équipe interne est bien plus rapide et efficace car ils restent en contact avec la nature du produit et la société.’ Van Nigtevegt croit que cette localisation interne est cependant limitée ‘surtout dans les urgences, les équipes internes peuvent avoir des difficultés pour récolter les informations et peuvent se faire aider par des sociétés externes.’

…et des standards de qualité élevés

Pour Lee, le marché de la localisation de jeux vidéo est obsédée par une bonne qualité et de faibles coûts. Pour l’agence de localisation Testronic Labs de Alastair Harsant, la localisation de jeux vidéo est un service qui doit satisfaire le client en termes de rapidité, de prix et de qualité. Le meilleur moyen d’y parvenir est de s’entourer d’un staff compétent. Cette équipe peut ensuite créer une infrastructure qui améliorent les délais et réduit les coûts en conséquent. ‘En recevant plus tôt des feuilles de route, des documents sur la conception du jeu et sur les ambitions de développement du jeu de la part des concepteurs et des éditeurs nous avons l’opportunité de prendre un meilleur départ. Cela nous permet de développer de meilleures stratégies et des plans plus efficaces, ainsi qu’une bonne longueur dès le départ.’

Souto de Localize Direct est tout de même inquiet car certaines sociétés proposent des prix  ‘outrageusement bas’ simplement pour obtenir le contrat désiré. Il est persuadé que cette politique tarifaire n’a rien de bon et affirme que des prix si bas ne peuvent être appliqués qu’en relayant la qualité des traductions au second plan. Il espère que les entreprises vont enquêter pour savoir comment de tels prix sont applicables  et pour comprendre qu’il doit y avoir un équilibre entre les traductions low-cost et la qualité.’

Au-delà des langues standards    

Lee nous indique qu’il y a une autre nouveauté en matière de localisation car il ya de plus en plus de demandes pour localiser des contenus depuis ou vers d’autres langues que les quatre langues standards français, italien, allemand, espagnol. Ceci est principalement dû à l’émergence de nouveaux marchés tels que la Chine et le Moyen-Orient, mais la plateforme pour téléphones portables et tablettes citée précédemment a rendu les jeux accessibles à bien plus de personnes au niveau international. Anna Wojewodzka, responsable chez Universally Speaking, confirme cette hausse de la demande pour les langues exotiques: ‘Vu que de plus en plus de jeux sont conçus pour des plateformes mobiles et auto-édités, la quantité de texte dans les jeux diminue, mais le nombre de projets que nous gérons augmente.’ Les jeux du genre MMO comptent souvent des dizaines de millier de mots, or voire des millions, ce qui signifie que les entreprises déploient des équipes de travail qui planchent des mois sur le même projet.

Aujourd’hui les logiciels sont sans cesse améliorés, ce qui implique de nouveaux défis pour les agences de localisation. Les projets pour consoles mobiles doivent être testés quant à leurs fonctionnalités et compatibilité. De nouvelles applications voient le jour tous les jours et les éditeurs doivent faire leur possible pour satisfaire els attentes de leurs clients. Les tests ont été adaptés aux nouveaux supports. Pour Harrison Baker, responsable des produits le marché émergent des jeux pour téléphone portable est stratégique c’est pour cela qu’il a commencé à investir dans ce secteur il y a déjà quelques années. Il a maintenant un peu près 30 iOS et environ 50 appareils Android, chacune ave sa propre version OS. Les appareils et les programmes sont minutieusement testés pour s’assurer une bonne place dans le marché cible.

Pied au plancher

La demande de localisation pour un nombre de plus en plus important est une conséquence d’un plus grand phénomène appelé culturalisation.

Si le principe de culturalisation est appliqué à un jeu, le jeu est adapté pour qu’il corresponde aux utilisateurs au niveau local . Selon Lee, ceci est fait pour rendre un jeu plus attractif et pour supprimer certains éléments qui peuvent offenser un public donné.


Davide Solbiati, Responsible de la localisation chez Systhesis, croit qu’une présence directe dans le marché cible  est la clé d’une culturalisation réussie. On ne peut pas simplement nous baser sur une agence centrale and et travailler par l’intermédiaire d’un réseau de vendeurs. Il faut avoir des contacts tout autour du monde de sorte à pouvoir fournir constamment des services standards. Van Nigtevegt de chez Spil pense aussi que ‘une approche unique et universelle’ n’est plus la meilleure solution sur le marché de la localisation.

Si une agence de localisation coopère avec les concepteurs dans les stades initiaux du développement, ceci conduit à de meilleures résultats. Beaucoup de concepteurs n’accordent encore que peu de temps et d’intérêts à la localisation.

Wojewodzka de chez  Universally Speaking pense qu’il existe un ‘besoin pour un service continu de courtes traductions qui requièrent un temps de production bref. Elle ajoute que puisque cette tendance prend de l’ampleur, il faut être plus flexible et réactif pour s’assurer de ne pas prendre de retard sur les commandes et qu’il faut intégrer de nouvelles pratiques dans ses méthodes de travail pour ne pas être larguer.’

Les changements impliquent d’autres changements

Lee pense que les clients demandent des temps de production plus brefs en raison de ‘l’immédiateté des nouvelles plateformes.’ Les Smartphones et MMOs par exemple, ont poussé les agences de localisation à élargir leurs champs d’action et de compétences, et cette tendance n’est pas près de changer. Le marché des tests par exemple repose à 80% sur les logiciels pour téléphones portables, internet et les projets sociaux. Baker affirme que cette industrie se base sur l’évolution, et donc l’accès à ces plateformes de la part des concepteurs et des utilisateurs. L’accès à ces technologies est un point crucial. Ceci signifie inévitablement que la taille des projets et les budgets sont revus à la baisse, ce qui se répercute sur la qualité des produits. Toutefois, quant il s’agit de la qualité il pense qu’aucun compromis ne devrait être fait.

Motus et bouche cousue, ou peut-être pas?

Il est certains que les agences de localisation doivent s’adapter à de nouveaux marchés, de nouvelles plateformes et éditeurs. Pour ce qui est des projets sur lesquels travaillent les entreprises en général, Lee dit que c’est bien plus compliqué. Pendant longtemps, les personnes évoluant dans l’industrie du jeu vidéo devaient garder leurs activités en cours secrètes. Toutefois, de nos jours, un bon nombre de personnes du secteur pensent qu’il serait d’abaisser la garde.

Nous ne pourrions bien ne jamais savoir quels sont les plans en préparation dans les cuisines des concepteurs de jeux vidéo, mais ce qui est sûr, c’est que les services de localisation sont demandés comme jamais auparavant. Wojewodzka déclare qu’avec de nombreux clients qui publient eux-mêmes leurs produits et diffusent sur plusieurs supports multimédias, il y a plus de requêtes pour tester les programmes, avec un point d’honneur mis sur la jouabilité et le ressenti du joueur. Les sociétés veulent en savoir plus sur ce que font et éprouvent les joueurs. Tant que le portfolio des agences de localisation est équilibré, et reflète l’industrie, elles resteront compétitives et sur les rails pour longtemps encore.’


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original VIDEO GAME LOCALIZATION SERVICES KEEP TRANSLATION COMPANIES ON THEIR TOES

Friday, 3 May 2013

LES SERVICES DE TRADUCTION PUBLICs TOURNENT AU VINAIGRE EN ANGLETERRE


Les conseils et comités britanniques perdent du temps et de l’argent avec les services de traductions et d’interprétation. Si ça ne tenait qu’au secrétaire des communautés et du gouvernement local, Eric Pickles, cette pratique prendrait fin dès demain, voire aujourd’hui même !

La plus grande objection de Pickles quant à cette pratique est sont coût démesuré et paradoxalement le faible usage qu’en fait le contribuable.  Selon le Telegraph, Eric Pickles a fait part à la chambre des Communes qu’il craignait que les droits de l’homme et les lois sur l’égalité soient les raisons derrière ces services de traduction. En outre, il croit que la traduction ne lie pas les communautés entre elles mais contribuent à les séparer.

Les recherché ont démontré que les conseils dépensent environ 20 millions de livres sterling pour des traductions de documents. Vu que Mr Pickles pense qu’il s’agit d’une somme de monnaie absurde, il a émis une Déclaration ministérielle écrite qui demande aux conseils d’arrêter de traduire.

"Certaines autorités locales traduisent des documents et d’autres matériels dans les langues que parlent leurs résidents. Des services d’interprétation sont même fournis parfois. Il y a très peu d’occasions ou ces services sont requis à part dans des urgences par exemple. I am concerned that such services are in many cases being provided unnecessarily...” Pickles dit qu’il est préoccupé par le fait que la plupart de ces services sont fournis inutilement.

Pour donner un exemple extrême, le conseil de Crawley Borough paye plus de 600 livres sterling pour traduire le magasine de 12 pages ‘Homelink lifestyle magazine’ en Urdu après qu’un résident se soit plaint de ne pas pouvoir le lire en anglais. Il pointe également du doigt le conseil de Southwark qui fournit  des services de traduction gratuit en 70 langues.

Selon Pickles, un bon nombre de ces services de traduction ont produit l’effet inverse sur l’intégration en réduisant la volonté et le besoin d’apprendre l’anglais pour certaines communautés et ont gaspillé l’argent du contribuable car de nombreuses personnes qui ont utilisé ces services parlaient déjà anglais et le comprenaient. Même si il admet que les lois sur l’égalité doivent être observées, ce n’est pas un ‘devoir légal’ de faire traduire des documents.

Arrêter de traduire automatiquement les documents depuis l’anglais dans d’autres langues encouragera les immigrants à apprendre la langue, selon Pickles.
"Arrêter ce processus automatique de traduction et d’interprétation vers des langues étrangères motivera l’ensemble des communautés étrangères à apprendre l’anglais, ce qui est par ailleurs la base pour tout individu pour progresser dans la société britannique ainsi que pour promouvoir la cohésion et de meilleurs rapports entre les communautés. Cela aidera également les conseils et comités à faire des économies, à une époque où tous les secteurs publiques doivent se serer la ceinture pour renflouer le déficit laissé par les derniers gouvernements."

Qu’en pensez-vous? Est-ce que les services de traduction publics sont un gâchis d’argent? Les britanniques devraient-ils complètement arrêter de traduire gratuitement des informations pour leurs résidents car ils vivent dans le pays ou bien ces derniers devraient se mettre à l’apprentissage de l’anglais? Ou bien devraient-ils être un peu plus attentifs à ce qu’ils traduisent, comment ils traduisent et quand il faut traduire ?


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original UK PUBLIC SECTOR TRANSLATION SERVICES IN A PICKLE

TRADUCTION ET INTERPRETATION: L’HERITAGE DU TPIY DE HAGUE

Même si le travail du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) est presque terminé, cet établissement peut sans doute enseigner à d’autres tribunaux un tas de choses sur la traduction et l’interprétation.

Selon l’Economist, l’énorme machine judiciaire du TPIY de Hague est à l’arrêt. Depuis 2004, la court n’a plus inculpé personne et pour le moment, seulement 3 cas sur 161 restent à passer en jugement. La court dispose donc de temps pour évaluer l’héritage qu’elle va laisser derrière elle.


                                          [Karadzic commence sa défense au TPIY de Hague]

Un de ces héritages concerne la traduction et l’interprétation.

Toutes les cours de justice internationales dont appel à des traducteurs et à des interprètes, et ces derniers doivent suivre le rythme des procès. Le TPIY est plus rapide et efficace que son prédécesseur, la Court Criminel internationale. Ceci est largement dû au fait que le TPIY se soit focalisé sur une seule zone géographique et linguistique. Il y a seulement trois langues de travail principales: l’anglais et le français, qui sont les langues officielles des Nations Unies, et le ‘BCS’, Bosniaque/Croate/Serbe.

Le défi qui découle de ces langues de travail est plus ardu que ce qu’il paraît être. Ce groupe de langue est parfois divisé en serbo-croate et bosniaque, mais les trois langues peuvent également être pris à part en tant que serbe, croate et bosniaque. Le croate et le bosniaque sont des langues rédigées avec l’alphabet latin, mais le serbe utilise le cyrillique. De plus, les trois langues ont des dialectes qui ne sont pas répartis de manière précise entre les trois langues. En règle générale, les trois langues peuvent être comprises par un locuteur d’une seule d’entre elles. La Yougoslavie a beau avoir été fractionnée en plusieurs états et les nationalistes ont beau mettre l’accent sur leurs différences, pour la Court, tout est classé sous le signe BCS.

Par conséquent, le TPIY peut procurer rapidement à ses employés, avocats et témoins des services d’interprétation de qualité. Ces services de traduction sont bons, dans la sale d’audience en fait, on a l’impression que les dialogues ne sont que dans une seule et même langue. BCS est la plupart du temps une langue sujet-verbe-objet et ceci est la combinaison la plus simple à rendre en anglais, puisque les deux langues ont le même structure.

En 2006, la court a aussi mis au point un système de gestion électronique : E-court. Maintenant, un retranscription en direct depuis l’anglais ou le français peut être projeté sur des écrans dans la salle d’audience. De cette façon, les parties peuvent directement se server de la traduction, ce qui peut être crucial pour l’affaire en cours. Pour garantir l’exactitude des propos rapportés, les traductions des témoignages qui ne sont pas en anglais ni en français doivent être conservées dans leurs langues. E-court permet aussi aux témoins de rester où ils sont et d’envoyer leurs témoignages sous forme de vidéo. La traduction simultanée s’opère donc à distance.

Un autre avantage que le TPIY a sur les autres courts est que le tribunal n’a pas à traiter des cas avec des scripts qui diffèrent totalement des caractères latins, comme l’Arabe ou le Japonais par exemple. Ces langues donnent souvent du fil à retordre aux avocats occidentaux qui doivent lire de nombreuses pages de dépositions écrites à la main en arabe.

Seul le temps pourra nous dire ce que sera l’héritage du TPIY, mais une chose est vraie: la court a très bien géré le problème des langues.


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original TRANSLATION AND INTERPRETING: LEGACY OF THE ICTY, HAGUE

Wednesday, 1 May 2013

FOOTBALL REBELS : JOUER POUR LA PAIX ET LE MULTICULTURALISME


A quoi pensez-vous quand vous entendez le mot ‘football’ (‘soccer’ pour les Américains)? La coupe du monde? Champions League? Des hordes de fans? Business? Argent?  Violence? Pour la légende du foot Eric Cantona, il convient de se pencher un peu plus longtemps sur ces mots ...

Le programme Football Rebels présenté par Eric Cantona sur Al Jazeera nous montre le football sous un autre aspect, de façon à abattre une série de clichés que beaucoup de personnes peuvent avoir sur ce sport.
Combien de fois avez-vous pensé que les footballeurs sont des pacificateurs et des ambassadeurs de la culture?

Le programme raconte l’histoire de 5 footballeurs héroïques qui ont su associer le mot football à des valeurs comme la paix et l’unité, et montre comment le football peut mettre l’idéalisme au service d’une noble cause.

Une de ces histoires hors du commun est celle de Didier Drogba qui a agi pour son pays, la Côte d’Ivoire, et pour son peuple afin de les unir quand la guerre civile faisait rage.


Didier vivait à Abidjan, capital de la Côte d’Ivoire, jusqu’à son 6ème anniversaire, après quoi sa famille émigra en France. Ses parents étaient originaires de la campagne ivoirienne, il était donc considéré comme un Bete. La Côte d’Ivoire, comme beaucoup de pays africains, est divisée en différents groupes ethniques qui vivent dans différentes parties du pays. Comme l’a démontré l’histoire, les conflits ethniques ne sont pas chose rare et peuvent dégénérer en guerre civile. Le peuple vote pour les candidats politiques simplement en fonction des origines ethniques.

Grâce à don déménagement en France, Dider n’a jamais été impliqué dans de tels conflits. Il est devenu complètement biculturel  Français/Ivoirien et cela l’a aidé à trouver un équilibre entre être Bete et Ivoirien. Il se considère maintenant Ivoirien par-dessus tout, mais cette double vision lui permet de rester objectif.

Pendant que son pays était ravagé par la guerre civile, Drogba demanda au Président s’il pouvait aller avec lui dans la capital des Rebelles du pays pour montrer sa récente récompense : le Soulier d’Or. Le Président fut d’abord choqué, puis accepta. Ils désidèrent ensuite d’organiser un match dans le stade abandonné pour que le peuple puisse voir leur équipe nationale jouer. C’était en 2007.

Ce fut un match historique car ce fut le premier acte physique de paix. Les gens se rendaient compte qu’ils supportaient la même équipe. Les journaux parler du pouvoir unificateur de cette rencontre dans leurs gros titres, ‘5 buts pour effacer 5 ans de guerre’.

Vu que les politiciens ne parvenaient pas à ramener la paix, le peuple a jugé de bon de regarder ailleurs pour la trouver. Les Ivoiriens ont donc écouté l’appel de Drogba pour la paix et l’unité.

L’histoire de Predrag Pasic qui a grandi à Sarajevo est tout aussi intéressante. Cette ville était autrefois considérée comme pleine d’entrain, différente et très ouverte au point d’accueillir des gens du monde entier et de faire cohabiter quatre grandes religions dans la paix.

Ce fut seulement en 1991, quand la guerre éclata, que les gens commencèrent à vouloir défaire la diversité qui caractérisait la ville. Ce fut en ces temps difficiles que Predrag décida de créer un club de football dans une Sarajevo assiégée.

Il avait la ferme volonté de donner aux jeunes un espace d’évasion pour oublier la guerre l’espace d’un instant. Le football devint un passe-temps très prenant pour ces jeunes et ce fut aussi pour eux une sorte de thérapie. Personne ne fut blessé en suivant ces entraînements ou en s’y rendant.

Ces cinq histoires sont de véritables sources d’inspiration et montre que le football joue également un grand rôle quand il s’agit d’avoir de bonnes initiatives et d’inculquer des valeurs telles que la vérité, l’équité, la gentillesse et le respect.

"Le football représente bien plus que l’opium du peuple. On parle de bonnes intentions, d’humilité .... Quand votre pays est en guerre, que vos amis s’entretuent et qu’on donne des fusils à vos enfants plutôt que des ballons de foot, qui a-t-il de mal si le monde entier vous admire! Il faut agir." Eric Cantona
Pour conclure, je citerais l’analogie de Pregrad Pasic qui vraie à bien des égards :

Le monde est comme un grand ballon multicolore, nous vivons ensemble, nous jouons ensemble...

Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original FOOTBALL REBELS - PLAYING FOR PEACE AND MULTICULTURALISM



PLANS D’EXPANSION EN LIGNE ? FAITES UNE ENQUETE DE MARCHE !


Est-ce que vous faites des ventes ou exportez à l’étranger ? Si vous souhaitez amener votre société sur de nouveaux marchés, vous devriez vous pencher sur la question un moment pour savoir si ces marchés vont non seulement booster vos ventes mais également dégager du profit sur le long terme. Faites une enquête de marché !

De plus en plus de sociétés cherchent de nouveaux clients au-delà des frontières de leurs pays. Dans son article ‘How to Get Serious About International Trade' (Internet Retailer, Janvier 2013), Chloe Rigby met en garde les détaillants contre le danger que représente le fait d’aller sur les marchés étrangers.

De nombreux détaillants ont voulu tenter l’aventure dans des marches étrangers au vu des success story des entreprises britanniques tells que ASOS ou Wiggle qui se sont toutes deux imposées sur la scène internationale. Cependant, le fondateur de eCommerce, Michael Ross, affirme que les sociétés doivent bien penser à pourquoi elles voudraient s’étendre à d’autres marchés avant de se lancer sur les marchés étrangers en ligne.

Il ne faut surtout se jeter la tête la première, car si un nouveau marché n’est pas étudié comme il se doit, les profits pourraient diminuer rapidement à cause de difficultés logistiques ou un taux élevé de fraude. ‘Je ne pense pas que vous apprécierez les surprises, alors sachez que plus vous ferez de recherches, moins vous serez surpris,’ dit Niraj Shah, directeur général de la version américaine du site internet de Wayfair, mobiliers et décorations pour la maison.

Les entreprises devraient donc faire leurs devoirs avant de partir à la conquête des marchés étrangers.

Selon Rigby, les chefs d’entreprises doivent se poser un bon nombre de questions ‘Est-ce que els clients dans ce pays voudront acheter mes produits et le potentiel de prospects vaut-il la peine d’investir à l’étranger?’

C’est ce qu’a fait Wayfair et le groupe s’est maintenant construit une réputation mondiale. Outre les USA, les affaires vont bon train au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie. Shah indiques que les détaillants doivent établie des priorités quand il est question de s’exporter à l’étranger: ‘D’autres points sont également très importants comme savoir à quoi s’attendent les clients quant à la livraison et en terme de logistique’. Wayfair a aussi vérifié quels étaient les fournisseurs disponibles, étant donné que l’acheminement des produits en bateau depuis les USA prend du temps et de l’argent. Rigby dit que les sociétés doivent aussi prendre en considération les taxes locales, les droits de douanes et les questions d’ordre légal pour aborder sereinement de nouveaux marchés.

Une enquête de marché ne s’achève pas quand le marché parfait a été trouvé. Une fois le marché trouvé, il faut faire une analyse plus poussée pour identifier les meilleurs moyens de s’y établir. Rigby pense qu’un bon moyen de commencer est  de commencer à faire exporter ses produits dans le marché cible. Le site internet peut être lancé par la suite. Toutefois, il existe une autre solution qui est un peu plus hasardeuse et qui consiste à écouler vos produits à  travers un marché tiers.

Dans certains pays, les clients préfèrent acheter des produits  par l’intermédiaire d’eBay ou d’Amazon au lieu d’aller sur le site officiel de la marque du produit concerné. De plus,  Andrew McClelland, directeur de gestion de IMRG, affirme que, ‘Un marché a de nombreuses connections locales, dont des partemaires avec qui vous devrez apprendre à interagir dans votre approche initiale au marché. Il vous faudra identifier vos principaux partenaires et principaux concurrents.’ Plusieurs sociétés ont utilisé la stratégie d’un marché tiers pour voir avec prudence si leurs produits plaisaient et avaient une chance de percer. Whittingham ajoute que d’autres en revanche utilise le marché juste pour ‘tester leurs propres capacités d’adaptation.’ Ce n’est donc pas une mauvaise idée d’utiliser cette approche !

Les vendeurs en ligne peuvent aussi envisager d’ouvrir des magasins dans le pays qui les intéresse. Selon Tristan Rogers, directeur général de ConcretePlatform, une entreprise d’envergure internationale, dit que le succès à l’étranger requiert inévitablement des centres de distribution au niveau local et des investissements dans la pierre. Les magasins physiques contribuent à dorer l’image de la marque. Rogers: ‘les vendeurs en ligne trouveront que culturellement leur business est directement lié à celui des magasins physiques.’ En ouvrant des franchises, les entreprises peuvent réduire les risques qu’elles encourent car ces magasins favoriseront les échanges avec des tiers. McClelland croit aussi en l’importance  d’avoir des magasins dans les grandes rues commerciales : ‘Si vous êtes un vendeur multicanal vous pourriez prendre la température en créant un site internet mais votre marque serait sans doute plus exposé et plus susceptible d’attirer les clients dans un premier temps si parallèlement au lancement de votre site internet vous vous décidiez à ouvrir un magasin.’


Comme vous le savez sans doute déjà, la localisation joue également un grand rôle dans le success de votre aventure à l’étranger. Whittingham pense que le degré de localisation change d’un pays à un autre. En France, par exemple, ‘un site doit être le plus local possible’ alors que les pays de la Scandinavie sont habitués à acheter sur des sites marchands internationaux. Le besoin de localisation de ces derniers est donc minime.



La localisation ne signifie pas simplement la traduction du site internet de la société dans une autre langue, mais aussi offrir les méthodes de paiement préférées au niveau locale par exemple. En outre, un service client local est également très important. Renvoyer des articles aoutremer est couteux et les clients préfèrent parler au staff dans leur proper langue.

Rigby conclut son article en disant que les détaillants doivent bien réfléchir avant de se lancer dans cette aventure : l’expansion vers les marchés étrangers doit être envisagée si les conditions sont bonnes en termes de risques et de profits.’ Il ne faut pas seulement penser en termes de rendement. Whittingham déclare que ‘le critère à prendre en considération est la rentabilité.’ En outre, chaque marché devrait être traité indépendamment des autres. Ross: ‘Vous devez prendre en considération les livraisons effectuées, la fréquence à laquelle vos clients achètent, le taux de vente annulée. Seul le marché pourra vraiment vous dire au final si vos performances sont égales à ce que vous espériez.’


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original ONLINE EXPANSION PLANS? DO YOUR MARKET RESEARCH!

SAMSUNG LANCE UNE APPLICATION DE TRADUCTEUR EN TANT REEL POUR SMARTPHONES


Traducteur en temps réel ? Un peu "Star Trek" pour vous ? Repensez-y ! Le mois prochain, Samsung fera de la science-fiction une réalité grâce à l’industrie des applications pour Smartphones en mettant au point un traducteur vocal en tant réel !

Dans un article d’InfoWorld, Stephen Lawson explique tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau Samsung Galaxy S4. Fin mai, ce téléphone sera disponible dans 155 pays et comportera une application très spéciale : l’application S-Translator.

Selon Samsung, cette appli est capable de saisir en vol les mots d’une langue et de les reproduire dans une autre. De plus, cela se produit à la vitesse de la conversation! Lors de sa sortie, l’application fonctionnera pour une dizaine de langues.

Samsung Galaxy S4 with Translation App
Les concepteurs du logiciel travaillaient depuis des années sur un appareil de traduction qui traduit les conversations orales en tant réel. En 2008, le géant d’internet Cisco avait déjà promis un système de traduction pour 2009, mais a dû revenir sur sa promesse car créer un tel système s’est avéré plus difficile que prévu.

Le S-Translator est un bond avant, mais selon les chercheurs, la technologie n’a pas encore été capable de se frayer un chemin outré la barrière des langues. Les langues sont simplement trop complexes pour cela. Dan Miller, analyste chez Opus: ‘Meme si les êtres humains le font, la traduction en temps réel est très difficile, et je ne pense pas que nous ayons fait de grands progrès.’

Le S-Translator sera capable de traduire des sms, des emails et des messages vocaux, mais on principal atout réside dans les conversations en face à face. Lors du lancement du Galaxy S4, des comédiens ont interprété une conversation entre un routard américain et un chinois. L’Américain pose sa question dans le téléphone qui repose la même question en mandarin. En retour, le Chinois parle au téléphone dans sa langue qui convertit les informations en anglais pour le routard.


Développer un système qui traduit les conversations est très difficile car cela inclut trois processus différents. Selon Ananth Sankar, ingénieur pour le Groupe de collaboration et de technologie de Cisco, les dialogues doivent être convertis en texte, les mots doivent ensuite être traduits correctement, et finalement, la traduction doit être rendue à l’oral. Le problème principal, d’après Sankar, est la façon dont nous parlons au gens. Dans les conversations, nous utilisons ‘euh et ah,’ recommençons nos phrases et nous corrigeons, ce qui signifie que nous ne parlons pas de manière ininterrompue à un individu comme le ferions pour une audience.

Les défis de la traduction écrite sont d’une autre nature et diffèrent d’une combinaison linguistique à une autre. On peut utiliser certains documents qui ont été traduits par des humains pour tenter de surmonter cette difficulté. Cependant, Sankar précise qu’une telle documentation n’existe pas dans toutes les langues, et donc la précision des traductions peut varier. Selon Sankar, la traduction en temps réel est assez précise pour ce qui est du monde des affaires, de la technologie, des lois et de l’assistance à la mobilité au voyage par exemple. La traduction et transcription de discours préparés, est maintenant à 90% exacte.

Une autre idée reçue à propos des systèmes de traduction est que les langues supportées par le logiciel peuvent interferer les unes avec les autres. Ce n’est pas vrai. La traduction peut seulement avoir lieu entre des pairs de langues. Le S-Translator est capable de traduire en anglais (du Royaume-Uni ou d’Amérique) en français, en allemand, en italien, latino-américain, espagnol, portugais brésilien, coréen, mandarin et japonais. Les trois dernières langues peuvent aussi être traduites entre elles.

Samsung a crée son propre système de traduction. Il y a cependant une limitation au système : une connexion des données aux  serveurs de traduction en ligne est nécessaire pour l’interprétation en temps réelle. Ce système est un outil formidable pour se débrouiller tout seul dans un pays étranger, mais la nécessité d’être connecté à internet eut être un problème. Dan Miller: ‘A moins que l’application ne soit utilisée au niveau locale, beaucoup d’entreprises vont s’apercevoir que d’envoyer toutes ces données aux serveurs de traduction peut rapidement devenir onéreux.’ L’application gratuite Jibbigo est une exception car elle a besoin d’un serveur, mais les utilisateurs peuvent faire l’acquisition d’un serveur hors ligne également. Le S-Translator dispose aussi de nombreuses phrases de base accessible hors ligne.

Sankar et Miller pensent tous deux que la reconnaissance orale et la traduction ont fait d’énormes progrès. Miller dit que cela est partiellement dû au fait que le logiciel améliore automatiquement ses performances en fonction des traductions qu’ils effectuent. Selon Sankar, Cisco s’attend à voir dans le futur des traductions en temps réel de vidéoconférences. Il y a cependant des limitations. Les discussions devront être préparées dans un registre formel. Sankar: ‘Nous croyons chez Cisco qu’il sera possible dans le future d’avoir une conférence par internet avec un correspondant à l’autre bout du monde, au-delà de la barrière des langues,dans un style très naturel et conventionnel.’ Seul bémol à cela ? Sankar pense qu’il faudra attendre encore de 5  à 10 ans pour qu’un tel programme émerge.

Les appareils de traduction en temps réel doivent encore faire leurs preuves avant de satisfaire pleinement les attentes du public. Toutefois Miller croit que tout cela arrivera en temps voulu :  ‘Il faut juste être patient et comprendre que ce n’est pas encore parfait, mais que c’est en constante amélioration.’

Pourquoi est-ce que cela nous intéresse ? Kwintessential propose ses services de traduction pour le secteur des  Telecommunications et de la Technologie, étant donné que les innovations dans le domaine de la traduction impacte notre travail. Les innovations technologiques modifient le rapport des gens à la technologie et donc aux outils de traduction. Nous vivons dans une époque palpitante !


Traduit de l'anglais par FRANZ-LUKIC Arnaux depuis l'article original SAMSUNG'S REAL TIME SPEECH TRANSLATION APP FOR SMARTPHONES